LE BARBIER DE SéVILLE - NOF
Je n’ai jamais été une grande fan de Rossini... j’adore l’opéra, et le mot est faible, mais Rossini, j’ai toujours trouvé qu’il en faisait trop. Trop de notes, trop d’effets. Trop. Ce que j’ai toujours préféré chez Rossini, c’est sa recette du tournedos.
Cet après-midi, ô surprise, grâce au NOF - Nouvel Opéra Fribourg - j’ai découvert un Rossini joyeux, drôle et poétique. Oui, oui, poétique! Je n’en suis pas revenue moi-même. J’ai ri! Mais tellement! La scénographie est inventive. Les lumières sublimes. La mise en scène est brillante et la mise en mouvement subtile et légère. Tout cela gomme le côté pompier que j’ai toujours trouvé à Rossini. Almaviva, dégoulinant d’amour pour Rosine, est une vraie niauche durant tout le 1er acte! Un concentré de drôlerie! Le duo qu’il forme avec Figaro est un pur régal. Tous les solistes sont remarquables, tant au niveau vocal - et le flot de vocalises est un véritable sport d’endurance, croyez-moi - qu’au niveau scénique. Un vrai moment de bonheur. Le Barbier de Séville est un concentré d’airs connus, un peu comme un match de foot avec Ola toutes les 10 minutes, qui saura, dès l’ouverture, séduire petits et grands. Bravissimo!
Stéphanie Tschopp
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