LE SEXE C'EST DÉGOÛTANT

Une fois que le mot sexe est prononcé, c’est bon, en général, on a l’attention de l’auditoire... encore... sexe... sexe... se-xe...
Donc je vais vous parler des marmottes, de leur milieu naturel et des longues promenades dans les alpes bernoises... Quatsch!
Sérieusement, quoique j’ai tout sauf envie d’être sérieuse, vu que ce sera là ma dernière petite bafouille avant je ne sais combien de semaines, parce qu’un petit truc, rond et poilu, a décidé que ce serait sympa de s’adonner à l’échangisme avec la terre entière, et de nous priver de collés-serrés et autres joyeusetés... alors faisons-la dans la gaieté! Ouais! Mais une gaieté douce amère...
Parce que oui, les mots d’Antoine Jaccoud piquent un peu, chatouillent, gratouillent, là où on n’aimerait pas forcément qu’on mette le nez... quoique... les odeurs! Importantes les odeurs... stimulantes, excitantes, repoussantes... à elles seules, elles enclenchent tout un mécanisme qui parfois nous échappe, comme une savonnette sous la douche... le désir, cette insaisissable petite chose... comment l’attiser, le conserver, le régénérer sans céder aux baromètres des érections-dures-et-durables qui qualifient les liens-tendres-et-ténus?
Le couple, cet impossible? Le quotidien comme tue-l’amour... se réinventer sans cesse... montrer socialement que rien ne nous échappe, qu’on a « tout essayé, et bien plus encore »... que les diverses pratiques sexuelles sont comme les épinards: si t’as pas goûté, tu peux pas dire que t’aimes ou t’aimes pas... merci de lire cette dernière phrase avec l’accent local, histoire de mettre un peu d’ambiance dans cette photographie incisive du « couple performant ».
C’est dans les silences que les masques tombent et que les habits restent sur les corps... que les incertitudes, les peurs, rattrapent et tuent les fantasmes... et ça rend triste... oh oui, ça rend triste. Plus rien n’a de goût, ni la bolognaise qui a mijoté 3 heures, ni cet excellent Merlot... on est face à un gratin de cornettes et du Goron... rien contre le gratin de cornettes, mais farouchement contre le Goron.
Peut-être que la réponse est dans la tendresse, la douceur, la simplicité, la légèreté, l’onctuosité de la mousse au chocolat? Allez savoir...



Merci à ce merveilleux quintet de comédiens et à l’auteur, d’avoir remis le désir au milieu du cœur, sur la peau et dans la bouche!
Et courage les amis... dans quelques semaines, on fera honneur au printemps!
A voir encore jusqu’au samedi 14 mars à Nuithonie.

Réservations ici.

Stéphanie Tschopp

Commentaires

Articles les plus consultés